Sully B. O'Connell Fairfax Date d'inscription : 21/07/2015
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Posté le Dim 20 Sep 2015 - 17:10 |  born to be wild ∞ OskarlyJe m’étais retourné en tentant d’éviter le pire à cet adolescent qui n’avait absolument rien fait, mais cette droite vint frapper mon nez en pleine tronche avant même que je m’en rende compte. Par la rage de cette frappe, je fus propulsé par terre en un rien de temps. Moi qui avais juste envie de passer une soirée tranquille, à boire des bières devant ce match qui était censé être amical. Moi qui aurait rêvé d’atterrir sain et sauf dans mon lit ce soir, c’était mal barré. Mon gémissement fût le dernier souvenir que j’eus de cette minable soirée. Il m’avait bien cogné, cet enfoiré. Assez fort pour me mettre ko en un simple coup. Faisait-il de la boxe déjà ? Probablement. En même temps, je n’avais pas réfléchis une seconde avant de m’interposer. J’aurai certainement du. La prochaine fois, j’y ferai gaffe.
« Tiens donc. On se réveille enfin la belle au bois dormant. » Je clignais des yeux, en tentant de savoir où j’étais. Les sirènes de l’ambulance vinrent aussitôt appuyer mon mal de crâne. J’eus affreusement envie de me lever, mais un bras costaud m’en empêcha. « T’es dans l’ambulance bonhomme. On t’a bien refait le portrait. » Je grimaçai en comprenant qu’effectivement, j’avais mal à la mâchoire. « Tu te souviens de ce qui c’est passé ? » « Hum… » Je tentais de me remémorer. Ah oui. Ce fichu match. « Je crois oui. » « Bien. On t’amène à l’hôpital pour vérifier si toute est normal, et tu pourras partir. » « D’accord. » « Tu veux qu’on prévienne quelqu’un ? » Oh merde. Je n’avais pas pensé à ça. Mon père ne devait pas savoir. Ma sœur ne devait pas savoir. Qui pourrais-je bien appeler ? Harlow ? Non, c’était hors de question qu’elle s’inquiète pour rien. Noam ? « Je préviendrai moi, merci. » « D’accord, pas de soucis. »
Je soupirai allongé sur ce lit infortuné d’hôpital, la tête en vrac. La prochaine fois ça m’apprendra à vouloir jouer les bons samaritains. A chaque fois, c’était la même rengaine. Je défiais le destin, et comme d’habitude, il m’envoyait en pâture. Je saisis mon portable dans ma poche, et saisis le numéro d’Oskar. « Mec, j’suis à l’hôpital. Tu veux bien débarquer ? Non ca va, j’ai juste besoin d’un chauffeur. Ok, je t’attends.»
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