Gabriel Fitzgerald Fairfax Date d'inscription : 20/10/2015 Messages : 33 Points : 0 Avatar : xavier dolan Pseudo/prénom : lucie-loue Crédits : javanaise (avatar)
| Posté le Mar 20 Oct 2015 - 21:43 | Gabriel Fitzgerald je ne veux pas gâcher ma vie en t'aimant mal. si j'étais ... | une nationalitéla mienne. | un style de musiquele jazz. | de la nourrituredes pâtes. | Où avez-vous grandi et comment vous êtes vous retrouvé à Fairfax / DC ? J'ai tout simplement vécu toute ma vie à Fairfax, depuis ma naissance, pendant mon enfance et mon adolescence jusqu'à aujourd'hui où j'ai décidé d'y faire ma vie, ne pouvant pas me résigner à quitter cet endroit que j'affectionne particulièrement. Je veux que ma fille puisse avoir les mêmes souvenirs que moi d'une enfance paisible et agréable dans cet endroit. Vous y sentez vous bien ? Qu'est-ce qui vous plait à Fairfax / DC ? Qu'est-ce qui vous déplait ? Vous voyez la sensation que l'on ressent quand on rentre chez soi après un long voyage éreintant ? Je me sens comme ça chaque jour à Fairfax, je me sens réellement chez moi, comme si tel est l'endroit où je dois être constamment, sans bouger d'un pouce. Je m'y sens bien, je ne trouve même pas de point négatif à noter parce que je me suis fait à cette ville depuis ma naissance, et pour moi, il n'y a pas de meilleur endroit. Si vous pouviez habiter ailleurs, où serait-ce ? Dans une maison un petit peu plus grande, mais toujours ici. J'ai l'impression de parler du paradis sur Terre mais Fairfax, à mes yeux, l'est totalement, ce paradis sur Terre. Je ne veux rien de plus, je m'y sens bien et c'est tout ce que je recherche. Même si, je dois le reconnaître, une maison plus grande avec piscine me tenterait bien. Que pensez-vous de la ville adverse ? C'est agréable, je suppose, de vivre dans une telle ville ou tout simplement de l'avoir pas loin comme pour nous. Mais c'est trop grand, trop populaire, trop bling bling. C'est agréable d'y aller, forcément. Mais seulement pour la journée. nom : Fitzgerald prénom : Gabriel date et lieu de naissance : 27 décembre 1987 à Fairfax âge : 27 ans. nationalité :américaine origines : américaines et françaises statut civil : veuf statut social : moyen profession(s) : professeur de français études et année : fac de langues ville et quartier de résidence : fairfax Ain't nothing wrong with that« 4 mars 2002. C'est étrange, ou peut-être que ça ne l'est pas. Disons que je ne croyais pas cela possible, ou disons que je ne m'y attendais pas. J'ai toujours été dans les « normes » de la société après tout, toujours été comme les autres, sans une chose qui change, une chose plus étrange, j'ai toujours été normal en soi. Mais aujourd'hui je ne comprends pas, ni ce qu'il se passe, ni ce qu'il m'arrive. J'ai le cerveau qui bouille tout seul d'incompréhension, et je ne sais absolument pas par quoi commencer à vrai dire. Aujourd'hui, j'ai trouvé un garçon beau. Pas beau dans le sens où je reconnais qu'un garçon est beau parce que c'est universellement le cas. Non, je l'ai trouvé beau au sens où il m'a plu à moi et uniquement moi. Beau dans le sens où ses yeux m'attiraient et où son odeur m'enivrait. Beau dans le sens où j'avais envie de coller ma bouche contre la sienne et d'entendre son rire au creux de mon oreille. Alors je serais.. gay ? J'y ai pensé toute la journée et il est vrai que j'ai toujours un peu regardé les garçons, que ce soit ceux dans les magasines, à la télévision ou dans la vie réelle, autant que mon regard se portait sur les filles en réalité. J'ai remis les choses dans l'ordre et j'ai décidé d'en parler avec maman, je l'ai fait ce soir-même. Et elle m'a expliqué quelque chose, que je ne savais pas. C'est qu'on peut être ce qui s'appelle bisexuel. Ça veut dire qu'on est ni hétéro, ni gay, on est les deux en même temps. Elle m'a expliqué un peu plus en détails et je me suis alors rendu compte qu'elle avait entièrement raison. Je suis bisexuel. J'aime les deux, je me fiche de savoir qu'untel est un garçon ou qu'une telle est une fille puisqu'ils sont tous deux beaux et intéressants, que je pourrais tous deux les embrasser. Et finalement, peut-être que c'est mieux, peut-être que cela me permettra d'ouvrir mes horizons, mes possibilités et peut-être même, qui sait, de mieux comprendre le monde. » Il referma le journal intime de son enfance et se mit à rire, d'un rire doux et léger, ni faux ni totalement vrai, juste un rire simple rapidement accompagné par un son plus féminin, plus doux encore que le sien. Celui de sa fiancée qui, souriant comme une adolescente, se tenait fermement contre lui, un bras autour des épaules de Gabriel alors que sa main droite, elle, caressait distraitement son ventre de plus en plus imposant. Un geste qui était devenu habituel avec le temps et qu'elle ne cessait plus d'effectuer, comme si ces caresses pouvaient protéger son enfant d'éventuels accidents futurs. Elle vint embrasser sa joue, délicatement avant de se replacer dans sa position initiale pour lui demander. « Comment ta mère l'a pris quand tu lui as annoncé ? » Sa mère. Sa mère était une femme tout simplement merveilleuse, une pure française, mariée à un américain qui l'avait élevé avec tout son amour. Fils unique, il n'avait manqué de rien et devait à sa mère tout ce qui faisait qu'il était lui-même aujourd'hui. Sa mère avait toujours été une personne très ouverte d'esprit qui acceptait qu'on lui explique les choses et qu'on la fasse changer d'avis sur un sujet ou un autre, acceptait les critiques, acceptait tout tant que cela révélait une bonne argumentation et des excuses valables. Aussi, quand il lui avait annoncé la nouvelle, il s'était retrouvé complètement idiot quand, alors qu'il stressait depuis des jours, s'en rendant malade, à la simple idée de lui annoncer la nouvelle, elle n'eut aucune mimique quelconque et demanda simplement. « Pourquoi tu me l'annonces ? » Il ne comprit, crut de par ces mots qu'elle ne le prenait pas bien, elle qui acceptait toutes différences allait-elle le rejeter ? Il n'eut pas le temps de poser la question qu'elle enchaîna. « Je n'ai jamais annoncé à mes parents que j'étais hétéro, pourquoi le fais-tu donc ? » Et il avait compris, il avait compris que cela ne changeait rien aux yeux de sa mère, qu'elle l'aimait avec ses différences qu'elle ne considérait absolument pas comme des différences, elle l'acceptait et l'aimait et rien ne pourrait changer ça. Son père avait pris la nouvelle de la même façon, et tous deux avaient beaucoup aidé leur enfant à s'assumer aux yeux de tous, lui répétant qu'il se devait d'ignorer les personnes ingrates et sans aucune ouverture d'esprit car de toute façon, ils ne t'apporteront rien dans la vie. Il lui raconta cette histoire, du début à la fin et vit au fur et à mesure son sourire s'agrandir, elle était heureuse que cette annonce se soit si bien passée pour lui, le contraire l'aurait certainement rendue triste pour le père de son enfant, l'homme dont elle était éprise depuis plus de deux ans.
Quand leur fille naquit, le 20 janvier 2011, une jolie brune aux yeux verts qu'elle tenait de sa mère, Gabriel sentit en lui une nouvelle sensation, un nouveau sentiment qu'il n'avait, jusqu'alors, jamais ressentie. Il mit un certain temps à comprendre que la paternité amenait avec elle ce sentiment d'amour infini, plus fort que celui qu'il ressentait pour sa désormais femme, plus fort que celui qu'il ressentait pour ses parents, un amour incommensurable et merveilleux qui le transportait sur une autre planète chaque fois qu'il entendait un gazouillement dans la chambre voisine, chaque fois que sa fille lui attrapait le doigt ou chaque fois qu'il entendait sa femme chanter à leur enfant une douce mélodie pour l'endormir. Avec cet amour avait apparu un cercle protecteur, une envie de protéger son enfant coûte que coûte, une envie de l'épauler et de l'aider dans toutes les étapes de sa vie qui ne faisait que commencer. Aussi avait-il appris, au fur et à mesure du temps que la couver trop comme il était prêt à le faire n'était tout de même pas la solution et, avec l'aide de sa femme Sara, il laissa la petite Anna grandir sans faire son papa-poule comme il le faisait si bien plus tôt.
Anna était âgée de plus de deux ans quand, Gabriel reçut un appel urgent, transmis par le directeur. Le jeune père enseignait la langue française dans un établissement américain en plein Fairfax, sa ville natale et la ville qui recueillait aujourd'hui sa famille à lui, une ville qu'il ne pouvait quitter, une ville calme et remplie de souvenirs qu'il affectionnait tant. Ce jour-là, son cours fut interrompu par le directeur qui, un téléphone à la main, semblait essoufflé d'un course qu'il venait d'effectuer. « Monsieur Fitzgerald, c'est votre femme. » Sur le coup, ce c'est votre femme ne lui permit pas de comprendre pourquoi tout semblait urgent. Il sortit alors de sa salle, tentant de se dépêcher pour comprendre ce qu'il pouvait bien se passer et quand, enfin il porta le téléphone à son oreille, son monde vint à défaillir d'un seul coup alors qu'une voix masculine lui expliquait que sa femme venait d'avoir un accident et qu'elle était dans un état très grave, critique, qu'il devait les rejoindre immédiatement. Ce qu'il fit, il se dépêcha, tentant de rester calme pour ne pas rejoindre sa femme sur un brancard à son tour. La journée fut longue, très longue, les deux jours qui suivirent aussi. Il n'était pas retourné au travail, s'occupant de la petite Anna au chevet de Sara qui se battait pour rester en vie malgré les maigres chances. Ce n'était même pas sa faute, cet accident, mais celle d'un autre chauffeur. Une seconde d'inattention, une toute petite seconde et la vie d'une famille entière basculait, aujourd'hui, la leur. Le 12 mars 2013, on annonça le décès de Sara Fitzgerald qui avait finalement succombé à ses blessures. C'est mieux pour elle, elle aurait souffert lui avait-on annoncé tristement mais en signe d'encouragement, ce qui n'avait pas aidé. Comment ce genre de phrase pouvait-il réconforter un homme qui venait de perdre la femme qu'il aimait, et la mère de son enfant ? Il perdit ses repères, d'un seul coup et eut énormément de mal à s'en remettre, consacrant tout son temps à sa fille. Plusieurs fois il avait pensé à déménager, partir loin dans cet endroit qui, désormais, recueillait des souvenirs douloureux. Mais il n'y arrivait pas, se souvenait de la joie que ressentait Sara à l'idée d'élever Anna dans cette magnifique petite ville qu'était Fairfax, à quelques pas de la capitale et il renonçait bien rapidement à cette idée. Il était même resté dans leur maison, organisée de sorte à ce que Anna s'y sente bien et il ne se voyait pas la priver d'un tel confort pour quelques mois, le temps qu'ils ne retrouvent leurs marques dans une autre maison qui serait, quoiqu'il en soit, non loin d'ici. Alors il restait, et se battait pour élever au mieux sa fille et ce, depuis maintenant plus de deux ans. La petite avait d'ailleurs bien grandi et plus elle grandissait, plus il voyait en elle sa mère, souriant chaque fois qu'elle lui ressemblait un peu trop. Souvent il remerciait le ciel de lui avoir offert cet enfant, cet enfant qui lui permettait de tenir chaque jour. Et souvent il sentait la présence de Sara, comme quand elle se cachait dans l'encadrement d'une porte et le regardait faire son rôle de père. Il ne l'oubliait pas, ne pourrait jamais l'oublier et même si c'était encore difficile, il s'en remettait, tout doucement. PSEUDO / PRÉNOM : lucie-loue. AGE : dix-sept ans. RÉGION : france. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : xavier dolan. OU AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? les votes des 50 rpg. PETIT MOT : pikaboo - Code:
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≈ <pris>XAVIER DOLAN</pris> est joué par <i><a href="http://www.yourfamousneighbor.com/u169" target="_blank">gabriel fitzgerald</a></i> |
Dernière édition par Gabriel Fitzgerald le Ven 23 Oct 2015 - 17:17, édité 17 fois |
Date d'inscription : 16/07/2015 Messages : 171 Points : 13 Avatar : Isla Fisher Pseudo/prénom : The Queen Crédits : Herjuliwiii (avatar), Tumblr (gif)
| Posté le Ven 23 Oct 2015 - 18:17 | | Let's be extraordinary ! | |
Bienvenue chez les Heroes, là où l'égocentrisme et le nombrilisme n'ont pas leur place. Ici, ça transpire la générosité de tous les côtés, de quoi se demander si ces personnes connaissent la tristesse ?Te voilà enfin validé(e) et tu vas pouvoir te lancer dans l'aventure et faire évoluer ton personnage parmi nous Sache que si jamais tu as la moindre question, tu peux te tourner vers un membre du staff Des groupes de flood d'intégration ont d'ailleurs été mis en place. Tu fais partie du groupe Jafar Pour la suite de ton aventure au sein du forum, nous te proposons une petite liste de liens utiles Bon courage, et surtout, bon jeu ! | Bottin des pseudosPour vérifier que ton prénom et ton nom de famille ont eux aussi été recensés. | | | PersonnagePour apparaitre sur les listings, trouver des colocataires ou des partenaires de rp. | | LieuxPour se repérer dans Washington et Fairfax. | AbsencesPour ceux qui ont besoin de s'absenter. | | | FloodPour ceux qui veulent se détendre et faire connaissance avec les autres membres. | | Petit rappel : Nous te demandons de poster au moins un rp toutes les deux semaines pour éviter d'être en danger Maintenant amuse-toi bien parmi nous |
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