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Maxence Lewis
Washington
Maxence Lewis

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L'irlande, ça rapproche, surtout avec les pintes # Jon Empty

Posté le Jeu 29 Oct 2015 - 18:25
c'est l'histoire de deux irlandais et...
JON & MAXENCE
Comme tous les ans, Maxence s’était rendu à Fairfax en voiture pour assister à l’Irish Festival. Déjà en temps normal il ne ratait jamais ce genre de parade, mais c’était d’autant plus vrai pour quelqu’un qui avait du sang irlandais dans les veines comme lui, et qui en était fier. Cette année, ça avait lieu le 26 septembre, et ça commençait à 7.30h du soir. Son père et sa sœur seraient eux-aussi présent. Ce serait donc une sortie annuelle et familiale, comme toujours. Maxence aimait bien sa routine. Faisant officieusement un travail qui demandait beaucoup de sang-froid et de témérité, il aimait pouvoir compter sur la stabilité du quotidien. Les valeurs sûres, il n’y avait que ça de vrai ! Une fois arrivé sur place, le trio Lewis parcourut les différents stands à la recherche de leurs amis. Entre irlandais, il fallait bien se soutenir. D’ailleurs, Maxence appréciait que son père ait facilement pu se fondre dans le moule, alors qu’il ne venait pas de ce pays là. Pour autant qu’il sache, ses ancêtres paternels venaient de l’Angleterre, mais ça faisait suffisamment de générations maintenant pour qu’il soit purement américain de ce côté-là. Cela dit, ça restait assez ironique que leur descendant ait marié une irlandaise, quand on connaissait les différents que les deux pays avaient toujours eu. Discutant pendant près d’une heure avec les plus vieux amis qu’ils possèdent à Fairfax, Maxence finit par délaisser le groupe de joyeux lurons pour s’installer à la buvette qui donnait sur une scène, ou un groupe de danseurs et de musiciens traditionnels allaient bientôt entrer en scène. Pour rien au monde le grand blond n’aurait raté ça. Sa mère aurait d’ailleurs aimé qu’il apprenne à jouer d’un de ses instruments. Mais son enfance avait davantage été marqué par l’emprunte de son père qui l’avait initié au vol. Sans dire qu’il regrettait, Maxence se dit qu’il aurait peut-être dû trouver le temps pour se rapprocher de ses souches irlandaises. Mais ce n’était pas perdu. Peut-être prendrait-il le temps un jour, entre deux hôtels et deux casses ?

Accoudé au comptoir et devant son irish coffee, le regard du semi-irlandais fut attiré par un homme qui venait de s’asseoir à ses côtés. Visiblement, il venait aussi pour profiter du spectacle tout en restant en retrait. Un solitaire dans l’âme comme lui ? Peut-être bien. En tout cas, sa tête ne lui disait strictement rien, alors qu’il venait ici depuis sa plus tendre enfance. Un touriste ? Un vacancier fan du pays qui porte le trèfle comme emblème ? Etant curieux de temps à autre, et surtout parce que ce genre de Festival se prêtait à la convivialité, Maxence décida de faire le premier pas. « Bonjour. C’est la première fois que je vous voie ici, vous êtes en vacances ? » demanda-t-il gentiment, un peu comme s’il était le gardien de cette fête, et qu’il veillait à ce que personne ne soit laissé pour compte, et aussi pour s’assurer que personne ne viendrait troubler ce moment de bien-être et d’harmonie.
electric bird.


Dernière édition par Maxence Lewis le Lun 9 Nov 2015 - 13:30, édité 1 fois
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Jon Fraser
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Jon Fraser

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Posté le Mar 3 Nov 2015 - 13:15
dans un autre monde
Maxence & Jon
Just like home, let’s color the streets like our own, let’s make this place feel like our own. It’s alright ‘cause tonight we’re gonna paint the town green. And we travel on the subway, like it was the Luas line, chase the Hudson to the Liffey, turn the city into Dublin, yeah, wherever we may be ▬ THE SCRIPT, TURN THE TOWN GREEN



Pour une fois, je décidais de m’investir enfin dans la ville où j’étais. J’en avais le temps à vrai dire, n’ayant pas encore commencé officiellement mon poste de médecin légiste. Je pouvais encore profiter de la douce saison, de l’été indien, bien loin de la chaleur écrasante de Los Angeles ou de la Californie de façon générale. Je commençais à me plaire ici, c’était enfin l’occasion de tourner la page et d’essayer de vivre, à défaut de survivre. C’était un vrai pas en avant, quelque chose d’inédit où bien des maladresses m’attendaient. Mais, me considérant encore comme dans un milieu inconnu, je restai en retrait, profitant des activités de groupe, de la collectivité, en solitaire. Un événement m’avait interpelé, il s’agissait de l’Irish Folk Festival de Fairfax. Je ne suis pas quelqu’un de chauvin, mais pour autant, je suis fier de mes origines écossaise et irlandaise que je tenais de ma mère, partie rejoindre le Mag Mor, la grande plaine verdoyante. Pour la première fois depuis son départ, je m’autorisais à penser à elle, sincèrement et à faire quelque chose pour elle. Je prenais le temps, quitte à raviver quelques plaies. Profitant de l’occasion, je mis un t-shirt vert, ne trouvant le kilt pas vraiment approprié. J’arquais un sourcil, mon cœur se serra à mesure que je m’enfonçais dans la foule. Je n’étais plus vraiment habitué à ce genre d’événements, les derniers datant de ma période étudiante, et encore, je ne faisais pas partie des plus gros fêtards, je ne faisais que me sociabiliser. A moins que ce ne soit qu’une tournure de phrase pour relativiser une certaine réalité. Mais le vrai motif –à part l’excellente nourriture irlandaise, était de rencontrer des gens avec qui je partageais des origines communes. Pourquoi pas de la famille, tout est possible.

L’Irlande me manquait, l’Écosse aussi. Je ne m’étais que très rarement senti aussi libre et à la fois entouré. L’esprit des irlandais et des écossais était réputé et reconnu et ce n’était pas un simple cliché. J’étais donc particulièrement heureux de pouvoir rencontrer des gens avec qui je partageais une partie de mon sang et de mon histoire, entendre les différents accents de l’Irlande, ceux de l’Ouest de Connacht ou de l’Est, du côté de Leinster. Je préférais celui de Connacht, avec tous ses parcs nationaux dont le parc du Connemara où, l’espace était tel qu’il était possible de s’y perdre et de n’être trouvé qu’au bout d’une trentaine d’heures. J’aimais ce pays, probablement parce que j’y étais allé moins souvent qu’en Écosse, que je n’y avais passé que des vacances, dans un contexte de loisirs. J’étais devenu presque sans attaches et, par moment, j’avais besoin de me rallier à quelque chose que je connaissais et surtout, que j’appréciais et que mon esprit pouvait rattacher à des choses réelles et heureuses. Repérant le bar d’un coin d’œil, je me dirigeais vers le comptoir, ravi à l’idée de pouvoir gouter une vraie Smithwicks pression. Je passais commande, me posant sur un tabouret qui venait de se libérer par chance. Un homme, grand et blond vint à ma rencontre. Probablement un irlandais. Ils étaient plus blonds que roux, statistiquement parlant, contrairement aux Écossais. Je posais mes lèvres sur la pinte fraîche de la belle blonde avant de dessiner un trèfle dessus, espérant qu’il tienne jusqu’à la fin de la boisson. C’était un signe de fraicheur. L’homme me demanda si c’était ma première fois ici, il avait l’air d’être un véritable habitué, ce qui me rassura quelque part. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres alors que je me redressais, pour me tourner vers lui. « Bien deviné, c’est la première fois que je viens ici. » Je repris une large gorgée avant de reprendre. Il fallait que je discute, et de préférence d’autre chose que de médecine légale. « Je viens d’emménager à Fairfax et toi ? » Je guettais son verre, un Irish Coffee. J’esquissais un léger rire. « Déjà au café ? Sláinte ! » Je lui tendais mon verre, je trinquais avec un homme dont j’ignorais le nom. Je faisais tout à l’envers.


© Gasmask
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Maxence Lewis
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Posté le Lun 9 Nov 2015 - 13:29
c'est l'histoire de deux irlandais et...
JON & MAXENCE
L’irlandais avait parfois des réactions étranges, et lui-même se perdait parfois dans les méandres de son propre cerveau. Certains jours, il avait la sensation d’être devant un buffet d’émotions, et de pouvoir choisir lui-même ce qu’il voulait être. Aujourd’hui, il se sentait d’humeur festive, mais comme souvent, il avait aussi cette attitude détachée, tout en étant en retrait par rapport au reste du monde. Pourtant, paradoxalement, quand il avait aperçu cet homme qu’il n’avait jamais vu, il avait rangé sa méfiance au placard et revêtu son costume de curiosité. Il n’était pas rare de voir de nouvelles têtes chaque année, car beaucoup faisait le déplacement d’autres pays pour assister à ce festival, mais sans trop savoir pourquoi, il pressentait que ce nouveau avait du sang irlandais coulant dans ses veines, et qu’il avait un caractère semblable au sien. C’est sûrement pour cette raison qu’il avait décidé de faire le premier pas. Bien qu’il soit un homme, Maxence était quelqu’un de très intuitif. Peut-être à cause de son métier officieux qui l’obligeait à voir au-delà des apparences et à être à l’affût de tout ? En tout cas, ça lui servait dans beaucoup de domaines, du moment qu’il décidait de sortir des sentiers battus pour se mêler au commun des mortels. Et là encore, quand il était avec les autres, il avait un comportement ambivalent. Il savait très bien être avenant, amical et se montrer un super pote, malgré ce côté sauvage. Pour autant, il restait quelqu’un de sincère dans ce qu’il faisait et dans ce qu’il était. S’intéressant donc à son acolyte, il lança la conversation en lui demandant s’il était nouveau ici. « Bien deviné, c’est la première fois que je viens ici. » répondit-il en se tournant vers lui, avec un sourire aux lèvres. « Je viens d’emménager à Fairfax et toi ? » Ah, Fairfax. La ville rivale de Washington D.C. Maxence n’ayant pas été élevé dans l’esprit de cette compétition entre les deux, il n’avait jamais compris pourquoi certains y attachaient tant d’importance. A ses yeux, les deux villes avaient leurs avantages et leurs inconvénients, et c’était presque malsain de devenir un fanatique pour l’une ou l’autre de ses villes. Mais bon, on ne refera pas le monde. Puis de toute façon, s’il venait d’arriver en ville, il ne devait pas encore être au courant de cette rivalité. « Je vis et bosse à D.C. mais je viens tous les ans pour l’Irish Festival, et pour les autres sorties artistiques proposées. »  sourit-il. Son ami de la soirée remarqua alors ce qu’il était en train de boire, et Maxence en fit autant. Un trèfle sur sa mousse ? Alors ça ne faisait aucun doute, il était irlandais. Son intuition ne l’avait pas trompé, et ce fut même une fois de plus confirmé par le mot qu’il utilisa pour trinquer, importé direct d’Irlande. « Déjà au café ? Sláinte ! » Le grand blond lui fit un grand sourire, et trinqua avec lui. « Sláinte ! Et oui, déjà au café. Je suis un anticonformiste. J'aime commencé par la fin. » s’esclaffa-t-il. Et comme un super bon feeling passa aussitôt bien entre les deux hommes, l’américano-irlandais décida de poursuivre sur cette belle lancée en se présentant. « Je m’appelle Maxence. Originaire d’Irlande par ma mère. » expliqua-t-il. Voilà pourquoi il aimait tant les festivals et autres joyeusetés. On faisait très souvent de belles rencontres qui débouchaient sur des amitiés ou l’on partageait des points communs. Et comme c’était généralement des amis qu’on retrouvait dans les mêmes endroits où on les avait connus, ça lui permettait de ne prendre que très rarement de leur nouvelles tout en étant toujours heureux de se revoir. C’était le principe d’une connaissance améliorée, des potes d’allégresse. On avait les avantages sans les inconvénients, et c’était parfois pour le loup sauvage qu’il était. Qui sait si ce nouvel arrivant ne ferait pas bientôt partie de ces amis-là ?
electric bird.
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