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Harlow Campbell
Washington
Harlow Campbell

Date d'inscription : 05/07/2015
Messages : 1353
Points : 12
Avatar : Candice Accola-King
Pseudo/prénom : .sassenach (Amélie)
Crédits : .sassenach (avatar) + tumblr&.sassenach (gifs) + exception (signature)

harlow + what hurts the most Empty

Posté le Mar 8 Sep 2015 - 22:46
Harlow Campbell
If you don't fight, you die.
si j'étais...
un animal
un loup
une nationalité
anglaise
un style de musique
rock
de la nourriture
tarte citron
Où avez-vous grandi et comment vous êtes vous retrouvé à Washington ?
Je suis née et j'ai grandi à Fairfax comme le reste de ma famille. Mes parents y vivent toujours d'ailleurs. J'ai ensuite migré vers D.C principalement pour mes études de médecine puisque l'école que je voulais intégrer – une école militaire – se trouvait là-bas et depuis je n'en suis pas partie à part quelques rares fois où je rends visite à mes parents comme le week-end.

Vous y sentez vous bien ? Qu'est-ce qui vous plait à Fairfax/DC ? Qu'est-ce qui vous déplait ?
Je m'y sens très bien, ça change de Fairfax, c'est plus animé plus … je ne saurais pas vraiment dire mais j'aime. A vrai dire j'aime les deux villes mais pour des raisons différentes. A Fairfax je n'ai pas cette impression de pouvoir évoluer comme ça peut être le cas à Washington mais, inversement, à Washington je n'ai pas toute ma famille comme ça peut être le cas à Fairfax et vu que je suis très famille c'est un peu dérangeant.

Si vous pouviez habiter ailleurs, où serait-ce ?
En Angleterre ! Ou n'importe où au Royaume-Uni. Je suis admiratrice de cet endroit même si je n'y suis pas souvent allée malheureusement. J'adore leur accent, leurs coutumes et si je devais m'éloigner des États-Unis se serait clairement pour aller m'installer là-bas. Et puis mon nom tirant ses origines d'Ecosse je devrais pouvoir me fondre dans la masse … même si mon accent me démasquerait.

 Que pensez-vous de la ville adverse ?  
Je peux dire avec certitude que je n'attache pas vraiment d'importance à cette rivalité puisque je me trouve plus ou moins entre les deux. Et puis, soyons franc, je m'efforce déjà de me caler dans une routine bien banale pour ne pas sombrer, autant éviter d'y ajouter cette histoire de rivalité.

NOM : Campbell
PRENOM : Harlow
date et lieu de naissance : 30 novembre 1989 à Fairfax
âge : 26 ans
nationalité : Américaine
origines : Américaines
statut civil : Célibataire, adepte des relations libres & volage
statut social : Aisé
profession(s) : Aucune pour le moment
études et années : 9ème année de Médecine dans une école militaire
ville, quartier de résidence : Washington D.C, Southwest Waterfront
Ain't nothing wrong with that

picture this
fairfax, 2003
Debout, les bras croisés contre ma poitrine – de trop petite taille si vous voulez mon avis – je regardai mes sœurs et mon frère débattre pour savoir qui allait entrer dans la chambre de nos parents récupérer la console de jeux qui nous avait été confisquée dans la soirée. En général, ce n'était pas un si grand problème. Nos parents étant tous les deux très occupés, ils n'étaient pas toujours présents à la maison nous laissant sous la surveillance de notre oncle qui se moquait pas mal de savoir si nous allions entrer ou non dans la chambre de nos parents. Malheureusement, puisque nos géniteurs étaient tous deux à la maison c'était une toute autre histoire qui nous tenait éveillée au beau milieu de la nuit dans le couloir à quelques mètres de la porte de la chambre qui semblait nous terroriser. Le silence s’abattit subitement sur notre petit groupe. Je redescendis sur terre pour regarder les trois autres personnes autour de moi qui me fixaient sans que je ne comprenne pourquoi. Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Silence. Seth se tourna vers Harper et Harden avec un petit sourire au coin des lèvres que je connaissais trop bien. Elle est plus discrète que vous, elle peut le faire. Oh non ! Non, certainement pas ! J'ouvris la bouche, prête à le crier s'il le fallait mais les mots restèrent coincés au fond de ma gorge. Merde, merde et encore merde ! S'il te plaît. Souffla Seth après s'être approché de moi. Je le fusillai du regard. De toute notre fratrie, il n'y avait qu'à trois personnes à qui je cédai sans problème : Seth, Harper et Harlow. Notre sœur aînée pouvaient toujours aller se brosser pour que je me plie à ses quatre volontés, mais les trois là … ils en profitaient un peu trop à mon goût. Très bien mais vous ferrez toutes mes corvées pour le reste du mois. Ils opinèrent. Évidemment, il valait mieux faire le double de corvées plutôt que de se faire attraper en train de voler par nos parents et dans leur chambre. Je secouai la tête de gauche à droite et après avoir poussé un soupire je prie la direction de la chambre. Connaissant la maison par cœur, je savais exactement où il ne fallait pas poser le pied. J'évitai ainsi de faire grincer le parquet et je savais également qu'il fallait ouvrir rapidement la porte pour ne pas provoquer le grincement de gonds. Dans la pièce, j'avançai à pas de loup vers l'armoire m'imaginant que l'objet de notre convoitise serait à l'intérieur lorsque du mouvement sur ma gauche me stoppa. Je tournai la tête vers le lit de mes parents et, mes yeux acclimatés, à l'obscurité je manquai de pousser un cri. Oh mon Dieu ! Ne pus-je m'empêcher de dire avant de filer à toute vitesse sous les cris indignés de mes parents. Le couloir désert, je m'empressai de descendre au salon où je trouvai tout le monde mais je ne m'arrêtai pas pour autant, prenant immédiatement la direction de la cuisine. Alors ? Tu l'as ? Me demanda mon frère tandis que je me penchai au-dessus de l'évier pour me passer de l'eau dans les yeux. Mais qu'est-ce que tu fou ?! Questionna Harper en me voyant faire. J'ai vu la pire chose du monde ...ça va rester imprégné sur ma rétine jusqu'à la fin de mes jours. Je vous déteste tous les trois. Dis-je en continuant de passer de l'eau dans mes yeux comme si ça allait servir à quelque chose. Seth éclata de rire. Ça va, tu verras tu penseras pas la même chose quand tu seras à leur place, La ferme, tu vas me faire vomir ! Je pouvais vraiment sentir la bile remonter mon estomac et passer par ma gorge avant que je ne la bloque. Mon frère continua de rire, rejoint par mes sœurs qui, enfin, venaient de comprendre ce que je venais de voir. Je m'essuyai le visage puis je leur lançai un regard indigné. Vous allez quand même faire toutes mes corvées rien que pour vous faire pardonner de m'avoir imposé un tel spectacle. Et sur ces paroles je passai près d'eux et remontai les marches menant aux chambres. S'ils voulaient leur maudite console, qu'ils aillent la chercher eux-mêmes !



she's buying a stairway to heaven
fairfax, 2012
Le stresse … J'en connaissais un rayon sur le sujet et pas uniquement parce qu'il me rongeait de l'intérieur depuis que j'avais fini le lycée pour intégrer l'école de médecine. J'avais intégré celle de mon choix, celle qui me faisait rêver, une bien différente des universités ultra chers du pays où j'avais vu le jour. Bien sûr, l'école n'était pas gratuite, toutefois je bénéficiai d'un grand avantage : mon nom. Avoir un père dans l'armée et que ce dernier soit haut gradé aidait, il ne fallait pas se leurrer. Même si mes résultats plus qu'excellents étaient la raison principale de mon entrée dans cette école, je savais qu'il n'y avait pas que ça et puisque mon père était mon héros ça ne me dérangeait pas. Cependant, j'avais pu rapidement me rendre compte que la vie était bien moins facile ici que je ne l'aurais imaginé. Jongler entre les cours de médecine et les entraînements militaire étaient éreintants et j'avais bien du mal à tenir. La passion pour l'armée coulait dans mes veines. Mon père en faisait partie, mon frère était militaire et mes triplés aimaient ça tout autant que moi. Peut-être était-ce la raison pour laquelle je m'y accrochai autant au point de laisser ma santé se détériorer ? J'avais tenu les cinq premières années du mieux que je l'avais pu, puis mon entrée en internat m'avait achevé. Vingt-trois ans et voilà que je venais demander à mon oncle s'il avait le nom d'un bon fournisseur à me donner. Officiellement ce n'était que pour me détendre, officieusement les drogues douces n'étaient pas suffisantes pour moi. Voilà comment j'avais atterri dans ce cercle vicieux et surtout à des kilomètres de la vie que je m'étais imaginée auparavant. Campbell, t'es avec nous ? Je redressai les yeux vers les deux internes avec moi. Gideon et Anna. On formait un petit trio tous les trois même s'il n'allait pas durer. Anna comptait quitter l'école l'an prochain pour rejoindre l'université de Columbia à New York et Gideon … et bien il ne savait pas trop. La seule chose qu'il savait était qu'il voulait s'envoyer en l'air avec moi à tel moment … ce que nous faisions à chaque fois, évidemment. Oui, désolée. Je me sens un peu nauséeuse. Ce qui était peu dire. Ma vision commençait à se troubler. Des vertiges me gagnaient et j'avais grandement besoin de prendre l'air. T'es sûre que ça va ? Me questionna Anna sans tenter de cacher l'inquiétude dans sa voix. Je tentai d'opiner mais je grimaçai à la place tout en essayant de me lever. J'y parvins seulement quelques secondes avant que mes jambes ne cessent de me porter. Avant de rencontrer le sol, ma tête se cogna contre la table et ce fut le noir complet. (…) Je me réveillai avec la sensation que tout mon corps avait été plongé dans une bassine de béton. Je me sentais lourde et mes paupières refusaient de se soulever. Des bruits me parvinrent doucement. Un bip régulier que je connaissais et qui se mélangeait avec une odeur tout aussi familière. L'hôpital. Sauf que je savais que cette fois j'étais la patiente et non le médecin. Harlow. Mon cœur manqua un battement. Comment se faisait-il qu'il soit ici ? Je luttai pour ouvrir les yeux et éblouis, je les refermai. Garde-les fermés petite sœur. Une larme roula le long de ma joue. Seth n'était pas supposé être en permission avant deux bons mois, j'avais dû sacrément inquiéter ma famille pour qu'il soit ici. Malgré son conseil, j'ouvris les yeux et pinçai mes lèvres. Qu'est-ce ... Ma voix rauque me surpris. Je raclai ma gorge et repris. Qu'est-ce que tu fais ici ? Je te croyais … Je sais … T'as fais une overdose, y a deux mois. En tombant tu t'es violemment cogné la tête et le temps que les secours arrivent, ton cœur s'est arrêté. Les médecins ne savaient pas si tu te réveillerais un jour. On s'est tous relayés à ton chevet pour que quelqu'un soit près de toi si ça arrivait, je suis bien content que ça soit ma présence qui t'ai sorti de là. Me dit-il avec une tentative de plaisanterie qui me fit légèrement rire. Je suis désolée. Soufflai-je en refermant les yeux. T'excuse pas. Personne ne t'en veut et on va t'aider, tu sais bien qu'on ne te laissera pas tomber. Je le savais mais ce n'était pas ce qui me permettait de me sentir mieux. Je devais être la honte de la famille – non pas que je ne sois pas capable de vivre avec mais bon … - et je leur avais fait peur. Moi qui avais toujours su me débrouiller toute seule, voilà que j'allais devenir un poids pour eux … difficile de ne pas avoir honte de ça.



i'll follow you down through the eye of the storm
fairfax, 2015
T'es sûr ? Je veux dire, vraiment sûr ? T'as pas peur que je l'abîme ? Je serrais les clés dans ma main tout en essayant de ne pas trop montrer à quel point je jubilai. C'était peine perdue. Il me suffisait de regarder le petit bijou que mon frère avait en sa possession pour être sur un petit nuage. J'adorai les voitures et le motos. J'ignorai d'où me venait cette passion mais toujours est-il qu'elle ne m'avait pas quitté depuis des années. Lorsque nous avions vu notre frère venir en week-end chez nos parents avec sa toute nouvelle voiture, ma mâchoire avait manqué de tomber au sol. J'avais passé tout le repas à me retenir de lui demander si j'aurais le droit de la conduire. Je n'étais pas un danger public mais j'adorai la vitesse et les sensations fortes. A vrai dire, ce goût pour ça c'était développé durant ma période de désintoxication. Si j'avais eu toute ma famille derrière moi à chaque pas, il m'avait fallu un exécutoire qui n'était pas le meilleur selon mon père. Toutefois, ça m'avait permis d'aller mieux et pour mes sœurs, ma mère et mon frère c'était le principal. J'avais également décidé de passer mon diplôme pour devenir pilote. La mécanique des avions de chasse ne m'échappait pas et mes cours de vol me passionnaient. Certes j'avais encore un peu de mal à équilibrer avec mes cours cependant c'était un bon moyen pour ne pas rechuter et je travaillai d'arrache-pied pour parvenir à mes fins. Tu crois que je t'aurais passé les clés autrement ? J'ai voulu proposer à Harper et Harden de nous accompagner mais apparemment ta conduite les effraie. Un rire m'échappa. De toute manière ma conduite effrayait tout le monde, à part Seth apparemment. Une fois derrière le volant, je m'empressai de mettre le contact et de partir à toute vitesse de la propriété de notre famille sous le cri joyeux de mon frère. Nous roulâmes silencieux un long moment, cheveux au vent avant qu'il ne prenne la parole. Tu sais, je suis fier de toi. Je savais que tu en serais capable, mais je suis fier que tu ai prouvé à toute la famille que tu pouvais t'en sortir. Tu iras loin Harlow, ne l'oublie jamais. Tu es capable de tout si vraiment tu le veux. Relâchant la pression sur l'accélérateur, je regardai brièvement mon frère. C'est toi qui consomme maintenant, c'est ça ?, Arrête, je suis sérieux ! T'as tout gâché, bravo ! Je me mis à rire en voyant son air boudeur qui n'avait absolument rien de convainquant. Merci Seth. Je sais pas ce que je ferais sans vous trois. Sincèrement. Sa main se posa sur mon genou sur lequel il effectua une légère pression. Seth, Harper et Harden étaient ma vie, une partie de moi sans laquelle je ne pouvais pas vivre. Depuis tous petits nous étions là les uns pour les autres et même mon erreur liée à la drogue ne les avait pas éloignée de moi, bien au contraire, et pour ça j'en serais toujours éternellement reconnaissante à quelle que soit la présence supérieure qui veillait sur nous.



suddenly all fall down
fairfax, 2015
Les larmes roulaient le long de mes joues allant mourir au creux de mon cou. J'étais incapable de les arrêter et je ne le voulais pas. Il m'était nécessaire d'extérioriser ma peine et ma douleur. Personne ne pouvait me voir, personne ne pouvait m'entendre. Assise sur l'herbe verte et fraîche devant la pierre tombale sur laquelle était gravée Seth Cambpell, je refusai de bouger. Le vent balayait mes cheveux et me faisait frissonner, toutefois ça n'avait pas la moindre importance. Je passai tous mes dimanches devant cette croix blanche qui me donnait envie de hurler au monde entier à quel point je le détestai. On m'avait arraché mon frère. Seth nous avait été enlevé à tous et tous nous avions du mal à nous en remettre. Je refusai d'en parler avec ma famille. Je ne prononçai plus son prénom depuis son enterrement de crainte de rendre tout ça que trop réel. Pourtant … pourtant cette fichue croix blanche était là pour me prouver que ce n'était pas qu'un cauchemar. Les pilules que j'avalai de nouveau tous les jours n'étaient qu'une preuve de plus du fait que je m'enfonçai à cause de cette douleur qui me rongeait un peu plus chaque jour. Il aurait eu honte de moi, j'en étais persuadée. Lui qui avait toujours cru en moi, cru que j'étais capable de garder la tête hors de l'eau, voilà que je l'utilisai comme prétexte pour retomber dans les bras de mes vieux démons. On se doutait qu'on te trouverait là. Lentement, je redressai la tête. Étrangement, j'avais senti leur présence mais je n'avais pas osé bouger par peur qu'elles ne me voient dans cet état piteux. Du revers de ma main je séchai les larmes qui avaient rougi mes joues et je me relevai pour regarder mes sœurs. Je vous croyais à Washington. Dis-je simplement alors que Harper et Harden me rejoignaient, m'entourant toutes les deux devant la pierre de notre frère. On y était. On a appris que tu étais venue à Fairfax aujourd'hui, on s'est doutées de la raison alors on t'a rejoins. Ça ne m'étonnait pas. Elles me connaissaient par cœur. Elles devaient se douter que, tout comme elles, j'allais mal et que le seul endroit où je me sentais capable d'extérioriser ma tristesse. Il me manque. souffla Harden en passant un bras autour de ma taille, ce qui fit également Harper. A moi aussi. Nous rîmes légèrement après que Harper et moi ayons répondu en même temps puis le silence s'installa de nouveau entre nous. Nous restâmes ainsi de longues minutes avant de quitter le cimetière sans un mot, d'un même mouvement pour reprendre la parole uniquement une fois arrivées sur le parking. Ça vous dis d'aller manger et boire quelque chose ? Je vous dois toujours le resto de la semaine dernière. Lançai-je une fois arrivée à ma voiture. Mes sœurs opinèrent et la pensée de passer un peu plus de temps avec elles me fit sourire. Même si je les voyais assez souvent à Washington, depuis le départ de Seth j'avais d'autant plus besoin de les voir parce qu'elles étaient mes sœurs mais aussi pour me raccrocher à ce passé où nous étions tous ensemble et heureux.



try to keep your head above water
washington d.c, 2015
La main de Skye attrapa délicatement mon poignet. Je m'arrêtai et tournai la tête vers ma colocataire. Notre relation avait pris une tournure plutôt étrange, comme toute ma vie pour être sincère. Simplement meilleures amies puis également colocataires, il avait suffit d'une soirée un petit peu trop arrosée – et droguée pour ma part – pour que notre lien glisse vers une sorte d'amitié améliorée. Pas de sentiments, pas de prises de tête, juste du bon temps lorsqu'on le voulait. Mais ce n'était pas ce qui nous liait le plus. Notre amitié était plus importante et je savais que la brune s'inquiétait pour moi. Tu veux vraiment y aller ? Tu veux pas faire une pause … faire le tour du monde, souffler et oublier ? Un léger sourire étira le coin de mes lèvres. Son inquiétude me touchait, mais j'avais besoin de ma routine pour ne pas totalement sombrer. Je me levai, mangeai, me lavai, je partais à l'hôpital où je m'occupai des patients qu'on décidait de me confier, je rentrai, je mangeai, je me relavai et je me couchai. Je n'étais plus qu'une machine, un robot entraîné à effectuer tous les jours les mêmes choses et ça me convenait très bien comme ça. Je pimentai le tout avec la drogue et quelques rares soirées et voilà. Je te manquerais trop et j'ai besoin de ça, pour mon frère. Parce qu'il avait voulu que j'aille au bout de mes rêves. Même si sur le chemin je faisais n'importe quoi, le principal était que j'arrive au bout. Skye lâcha mon poignet et me laissa partir, à contre cœur. Dans les transports je me laissai somnoler jusqu'à destination où je me changeai et je rejoignis mon résident pour savoir où je serais aujourd'hui. Monsieur Svatkovski est de retour, il a préféré que vous vous occupiez de lui plutôt que ça soit Jefferson, faut croire que ce gars énerve tous les patients. On me tendit le dossier de Milos que je connaissais déjà par cœur et je n'eus plus qu'à rejoindre sa chambre. Arrivée dans la pièce, je le trouvais assis sur son lit, zappant dans l'espoir de trouver une chaîne intéressante, une perfusion dans le bras. C'est mal de faire passer un de mes collègues pour un connard tu sais. Dis-je en posant son dossier sur la table de chevet pour ensuite vérifier que sa perfusion était bien mise puis je vérifiai ses constantes. C'est pourtant ce qu'il est en plus d'être incapable. En plus je suis sûr que je te manquai. Tes chevilles vont bien j'espère ? Tu te crois bien trop populaire, c'est pas bon ça. Je repris son dossier pour y griffonner ce que je venais de relever puis je reposai mon regard sur lui. Je ne connaissais pas Milos depuis longtemps mais le peu de temps que j'avais passé en sa compagnie m'avait suffit à m'attacher à lui et ce sans doute un peu trop. Et bien maintenant que tu en parles, je les trouve un peu gonflées, il faudrait regarder de plus près, faudrait pas qu'à cause de ça ma popularité décline. Je pouffai légèrement. Je demanderai à une infirmière de regarder, je suis sûre que Sandra sera parfaitement s'en charger. A sa grimace je ne pus contenir mon rire. Sandra n'était pas douce avec les patients. Elle les effrayait tous mêmes si elle avait un très bon fond, elle n'était simplement pas délicate. Tu restes regarder cette émission totale naze avec moi ou il y a d'autres patients-célébrités qui t'attendent ? Je pris le temps de réfléchir à sa question. J'avais bien deux autres patients à voir mais ils pouvaient attendre un peu. Pousse-toi, il me faut de la place. Dis-je en allant prendre place à côté de lui sur le lit. Je doutai qu'une telle chose soit appréciée si jamais on venait à me prendre la main dans le sac mais j'aimais toujours autant le goût du risque et j'appréciai bien trop Milos pour ne pas en profiter.
Pseudo / prénom : .SKYEWARD ou Amy tout simplement harlow + what hurts the most 3658999533 âge : 23 ans harlow + what hurts the most 3794205625 Région : Aquitaine, là où y a du bon vin harlow + what hurts the most 1782962076 PERSONNAGE : inventé AVATAR : Candicola a.k.a Candice Accola-King la magnifique harlow + what hurts the most 1085320742 OU AVEZ VOUS TROUVER LE FORUM ? Dans un Kinder Surprise harlow + what hurts the most 3794205625 harlow + what hurts the most 1782962076 PETIT MOT :  harlow + what hurts the most 169872138  harlow + what hurts the most 169872138  harlow + what hurts the most 169872138  harlow + what hurts the most 169872138


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