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Jon Fraser
Fairfax
Jon Fraser

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Et merde, l'emmerdeuse est là ! - Jon ♥ - Page 2 Empty

Posté le Lun 12 Oct 2015 - 23:48
l'emmerdeuse de ses nuits
Saoirse & Jon
I'm such a mystery as anyone can see there isn't anybody else exactly quite like me and when it's party time, like 1999, I'll party by myself because I'm such a special guy ▬ WEEZER, TROUBLEMAKER



Tout semblait si simple et à la fois hors de contrôle. C’était tout le paradoxe et tout le bien-être de cette soirée. C’était tout bêtement déroutant et mon cerveau, tous mes neurones s’efforçaient de comprendre tous ces sentiments.. étranges. Je ne m’étais que très rarement senti à ma place et surtout, à rire de façon vraie et spontanée. Je ne savais plus le faire et je me laissais aller, tiraillé entre ce que pouvait ressentir et penser mon fort intérieur. Une partie me criait de sortir d’ici, de retrouver mon appartement, mon verre de whisky et mes dossiers alors que l’autre faisait tout pour que je reste et que je profite. Comme lassée de survivre, cette même partie me forçait à vivre, même si je réapprenais tout. J’étais mal à l’aise, certaines de mes réactions finissaient par me trahir, me faisant passer pour une chose étrange auprès de Saoirse, pour sûr.  Elle me faisait perdre pied et pourtant, je commençais à y prendre goût, moi le légiste des cavernes, moi le déphasé. Complètement accroc au contrôle, je me surprenais à lâcher prise, laissant Saoirse prendre des initiatives qui, si je décidais à me cantonner à mes barrières, auraient dû rester infructueuses. En vain. Elle ranimait une flamme oubliée, perdue mais visiblement encore existante. J’avais eu l’occasion de fuir, j’avais failli fuir. Et pourtant, je me retrouvais chez elle, à partager ce que je considérais comme quelque chose d’intime. Des lasagnes, ou plutôt un plat qu’elle avait confectionné elle-même, laissant ainsi sa propre signature, partageant une partie de son identité. C’était tout aussi intime que de jouer un morceau de musique, avec sa propre interprétation ou même composé. Cela revenait à livrer une partie de soi-même et ce n’était pas une chose, selon ma conception des choses, qu’il était aisé de partager avec n’importe qui. Enfin, cela se partageait mais rares étaient les personnes capable de réellement d’écouter, trop nombreuses étaient celles qui se contentaient d’entendre. J’apprenais à la connaître même s’il me semblait déjà avoir ce privilège. Saoirse n’était pas un simple dossier, pas une simple interne. J’avais beau le nier mais elle incarnait un changement, peut-être même l’impulsion d’un retour à la vie. Mais je n’étais pas prêt à assumer l’idée de lui accorder une telle importance.

Elle évoqua l’homme que j’avais blessé. Sa vitesse face à ma carrure –et à ma tête bien remplie, avait accentué le choc, provoquant une bosse et une légère douleur. Mais j’étais loin d’être douillé, j’en faisais même probablement trop pour certains. Pourtant, c’était plus qu’agréable d’avoir quelqu’un pour prendre soin de soi, qui fasse attention. Si le voleur au méfait avorté avait quelqu’un pour lui prodiguer de tels soins, alors l’univers n’avait plus aucun sens et plus aucun équilibre. Ou alors si, et c’était peut-être notre système qui était mal fait ou que je pensais mal fait.  Chassant ces idées de la tête, je finis par hausser les épaules en lui offrant un sourire contrasté. « Ou que ce sont ses collègues qui le soignent. Qui sait, ils préfèrent rester entre eux. » C’était un fait, ils opéraient en bande, prenant la société pour leur gagne pain, comme s’ils étaient normaux et que le reste était anormal. C’était un cercle vicieux dont il était très difficile de s’écarter tant sa perversion était attrayante. Lui avouant qu’elle avait une symétrie parfaite, je manquais une nouvelle fois de m’étouffer. Physiologiquement parlant, c’était vrai. Je déglutis, tâchant de retrouver mes mots sans paraître pour un charmeur du dimanche. « D’un point de vue anthropologique, oui, tes traits sont fins et harmonieux, enfin pour l’œil humain, tu es une belle femme. » Alors que j’avais désigné ses joues d’un regard concentré, je me rendis compte de mon discours, quelque peu déplacé. Sentant mes joues virer écarlates, je finis par ajouter, la voix cassante. « Anthropologiquement parlant, bien sûr. » Je finis par me racler la gorge, alors qu’elle se targua d’être pleine de défauts. Nous en avions tous après tout mais ses lasagnes, en revanche, étaient parfaites. « T’as des défauts, t’es humaine avant tout mais par contre, tes lasagnes sont vraiment bonnes ! L’appétit charnel.. Je crois que c’est de tout temps, y’a toujours un mâle pour séduire une femme, lui faire une démonstration de sa virilité ou de ce qui se rapproche de la puisse pour la faire succomber. Il suffit juste de pas tomber dans le panneau, c’est souvent qu’une simple démonstration pour un appétit d’un soir. » Devant d’un coup trop sérieux, je finis par rire en lui donnant –encore une fois, un coup d’épaule très léger. L’Homme était un animal, politique certes, mais un animal avant tout. Saoirse me fit rire bien qu’elle ne m’ait pas convaincu. J’étirais un grand sourire mutin sur mes lèvres. « J’allais pas laisser mon interne, blessée, en proie à des gens malintentionnés.. Je sais que je suis bizarre mais j’ai un minimum de bon sens. » Je fis le choix de ne pas relever le reste, voyant qu’il était vain de lutter. Ma tête, amochée, n’avait pas le cœur à lutter. Je me connaissais mieux qu’elle ne pouvait le faire après tout.

Nos regards, inlassablement plongés l’un dans l’autre provoquaient une accélération sensible de nos rythmes cardiaques. J’avais peur qu’elle puisse l’entendre, tant il battait à tout rompre. Je me délectais de la chaleur que pouvait dégager ses iris, le réconfort que partageait ses sourires. Je me sentais bien et je ne comprenais pas pourquoi mon corps, lui, réagissait comme s’il s’agissait de l’inverse. Mes joues recommençaient enfin à trouver une couleur normale, alors que je sentais mes mains devenir de plus en plus moites. Je cessais de la voir comme une interne, mais comme une personne, à part entière et ce que mes yeux commençaient à voir était particulièrement agréable, presque douloureux tant j’y prenais du plaisir. J’avais l’impression d’exister en retour, je n’étais pas que cet homme étrange qui prenait son petit-déjeuner seul à son bureau et qui restait tard, le soir, jusqu’à manger seul, encore et toujours. Je l’écoutais parler, se confier. Alors que je me perdais dans ses mots, sa question me ramena avec elle. « J’ai jeté un coup d’œil pendant que tu te changeais. Ca m’a attiré de voir tous ces bouquins et ça fait des souvenirs comme ça, j’ai les miens aussi. » Je mêlais mon rire au sien, hochant la tête. Je ne comprenais pas les gens qui jetaient les livres, ils étaient un héritage de savoir et d’une certaine histoire. Soudain, sa question me prit de court. Mes yeux devinrent troublés par sa question, alors que j’arquais un sourcil. Je compris alors qu’il était tard et qu’elle devait, elle aussi, être fatiguée. Je passais ma main derrière ma nuque, commençant à rassembler mes affaires. « C’est, ce, c’est gentil, je vais rentrer. J’ai déjà profité de tes lasagnes. » Je pris nos assiettes, les déposant dans l’évier avant de revenir vers le canapé. J’enfilais ma veste en lui offrant un sourire conquis. « Merci beaucoup pour cette soirée, c’était vraiment agréable. » Je m’approchais alors lentement d’elle, déposant un vif baiser sur sa joue. Je baissais alors la tête, raclant ma gorge, pour dissimuler la couleur pourpre qui avait recouvert mes joues. Un vrai gamin.


© Gasmask
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Saoirse E. Caldwell
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Et merde, l'emmerdeuse est là ! - Jon ♥ - Page 2 Empty

Posté le Mer 14 Oct 2015 - 15:08

 Et merde, l'emmerdeuse est là !
Jon & Saoirse
 
A quel moment nos échanges purement professionnels ont engendré des conversations plus intimes ? Je l’ignore. Je sais juste que c’est fatalement agréable de m’ouvrir à Jon et de constater avec plaisir qu’il ne s’était pas empêché de me rendre la politesse. En l’espace d’une soirée, j’ai découvert qu’il avait été fiancé à quelqu’un et que la rupture avait laissé des séquelles sur son comportement. Son fatalisme et son envie de rester à l’écart du monde est peut-être le résultat de cette fâcheuse expérience. Malgré ma maladresse et ma curiosité déplacée concernant cet épisode de sa vie, Jon m’avait apporté des réponses, écartant petit à petit ce mur invisible qui nous séparait. Il n’était, cependant, pas le seul à avoir établi des barrières entre lui et le commun des mortels ; j’avais fait la même chose. Mon handicap à faire confiance à autrui ne m’a jamais semblé aussi prononcé, aussi puissant. Je m’amuse, je ris, je taquine mais lorsque les choses deviennent un brin trop sérieuses à mon gout, je fuis pour éviter un nouveau tas de souffrance. Sauf que ce soir, j’ai réagit à l’opposé de la coutume. Je suis allée vers Jon, j’ai essayé de le rattraper payant ensuite les frais de ma hâte. Et je ne le regrette pas. Assise dans mon canapé, je me rends compte que mon appréciation pour lui dépasse le cadre professionnel. Je ne le considère plus comme un supérieur misanthrope et totalement déphasé non. A présent, je le vois sous un autre angle bien plus alléchant et dangereux aussi. Malgré la sonnette d’alarme qui cesse de clignoter dans ma tète, je continue sur ma lancée. Je m’ouvre sans retenue et sans peser le pour et le contre. Pour une fois, je laisse la spontanéité de la situation opérée, acceptant avec plaisir toutes ces tournures.

Et la tournure est étonnante. Jon complimente mon physique avant de se lancer dans une tirade qui m’amuse intérieurement. « Anthropologiquement parlant oui, bien sûr. » Mon humeur est taquine, relevant son malaise quant à ses propres mots. Son visage gagne des couleurs pourpres que je ne préfère pas consigner. Après tout, le gêné ne fait pas partie de mes envies. Sa façon de voir les choses m’attirent, m’obligeant à incliner la tète sans perdre une miette de sa tirade sur la perversion humaine. « Je ne tombe pas dans le panneau, pas facilement. » Même si je porte un amour grandiose pour les sorties et les relations passagères, je ne suis pas ce qu’on appelle une fille facile. J’aime attiser et donner du fil à retordre à mes conquêtes. C’est un jeu humain et vachement plus intéressant que de succomber suite à un petit compliment. Jon se cramponne sur son avis concernant sa propre personne et pour l’instant, je ne préfère pas le contrarier, haussant simplement la tète à ses mots. Il a oublié de noter que l’être humain est égoïste de nature avec un degré d’envie de survie bien prononcé. Alors si mon jeune supérieur a préféré faire une démonstration de ses capacités musculaires que de me laisser tomber, cela témoigne son incommensurable bonté. C’est un fait qu’il voudrait ignorer. Comme je veux ignorer les émotions contradictoires qui m’animent dès que mes yeux se posent sur lui. J’ai l’impression que mon organe de vie se déchaine entre les battons osseux qu’est ma cage thoracique. J’essaie d’ailleurs de trouver une explication rationnelle à ce débordement de sentiments mais en vain, j’en suis tout simplement incapable. Je tourne alors la tète vers ma bibliothèque. Ma sauveuse. Mais même si je commence à parler de livres et des souvenirs d’enfants, mon cerveau reste connecté à ma réaction physique qui m’échappe complètement. « Ah ! J’imagine qu’on a tous une part d’enfant en nous, ce qui nous pousse à garder ces souvenirs. » Oui, je voudrais bien voir les siens aussi cependant, c’est une autre demande qui quitte le parage de mes lèvres. Je l’invite explicitement à passer la nuit chez moi. Oui, vraiment. A peine l’invitation lancée que l’envie de me glisser sous pieds sous terre se fait persistante. Comme je me suis attendue, Jon refuse gentiment, commençant à rassembler ses affaires. « Laisse, je m’occupe de la vaisselle demain. » Je me redresse à mon tour non sans sourire à son propre étirement de lèvres. Lorsqu’il me remercie je secoue la tète et hausse les épaules. « Merci à toi de m’avoir tenue compagnie ce soir. » Et puis il arrive ce moment où tout s’arrête. Où le monde ne tourne plus, où Chronos se bloque. Le moment où les lèvres de Jon se posent sur ma joue alors que mes propres ourlets font la même chose. Un simple baiser, innocent mais incroyablement déroutant. Alarmant. Je cligne des cils en éloignant mon visage du sien avant de faire un pas vers la porte pour l’ouvrir. « Bonne nuit. » Ma réaction est peut-être maladroite mais sur le moment, ça m’a paru obligatoire. A nouveau seule, je marche jusqu’à ma chambre et me jette sur mon lit douillet. Les images de la soirée percutent mon envie de recommencer. Oui, j’ai envie de le revoir en dehors de la morgue.      




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Jon Fraser
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Posté le Jeu 15 Oct 2015 - 1:25
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